Salut à tous !
L’été se rapproche à grand pas du Moyen-Orient : les températures dépassent quotidiennement les 40° en journée, sans descendre en dessous de 28° la nuit. Il y a même eu une « pointe » à 47° un jour… Mais ce n’est finalement pas si terrible, il faut juste s’y habituer un peu, tout en sachant que l’augmentation des températures s’est faite assez progressivement, ce qui peut bien aider.
C'est quand même mieux que 18°C et la pluie, non?
Vous aurez donc compris que je ne souffre pas trop de la chaleur pour l’instant, même si on aimerait tous avoir un petit nuage présent continuellement juste au-dessus de notre voiture ! Car le plus difficile est de prendre le volant en début d’après-midi après l’avoir laissée en plein soleil : je vous laisse imaginer à quel point les commandes peuvent être brûlantes à ce moment-là ! En revanche, le fait d’avoir un grand ciel bleu continuellement n’est pour le coup pas désagréable…
Profitant de ce climat encore agréable, je suis retourné à Dubaï, cette fois-ci pour un week-end entier et avec des amis travaillant également à Doha. N’ayant pas pu beaucoup profiter lors de ma demi-journée la dernière, ce sera cette fois l’occasion de mieux découvrir la ville.
Pour y aller, j’ai emprunté la compagnie américaine United Airlines, qui vient d’ouvrir une desserte entre Doha et Washington DC avec escale à Dubaï. J’ai donc fait un vol d’à peine 1h dans un immense Boeing 777… Le plus original est qu’au moins 80% des passagers étaient dans mon cas, c’est-à-dire s’arrêtaient puis repartaient des Emirats, alors que j’imaginais l’avion rempli d’américain rentrant en vacances chez eux…
A l’immigration des Emirats Arabes Unis, je suis tombé sur un agent de la PAF assez expressif : il criait sur tous les indiens, pakistanais, philippins ou autres, tandis qu’il s’est adressé à moi très cordialement avec son plus beau sourire ! Malheureusement assez représentatif des mentalités dans les pays du Moyen-Orient…
Sur place, nous avons loué une grande suite pour 4 dans un hôtel sympathique, avec même une piscine sur le toit, ce qui permet d’apprécier (un peu) la vue sur la ville.
Le premier soir en arrivant nous nous sommes rendus à une soirée chez des français que nous ne connaissions pas vraiment. Le hasard a fait que je suis tombé sur quelqu’un qui était avec moi à l’ESTP et qui doit être la seule personne que je connaisse à Dubaï !
Le lendemain nous avons entamé nos visites par le Burj Khalifa, en haut duquel je suis déjà monté mais pas les autres, je les ai donc accompagnés. Je ne vais pas vous embêter avec cette tour, vous en trouverez tous les détails dans mon autre article sur Dubaï.
En revanche j’ai pu mieux découvrir le Dubaï Mall que j’avais simplement en partie traversé la dernière fois. Le plus impressionnant est l’immense vitre de l’aquarium qui est visible directement depuis les boutiques : c’est la plus grande du monde d’après les statistiques, et elle permet de pouvoir bien apprécier l’ensemble des poissons. La diversité et la densité sont énormes : on peut voir des requins, des raies et même des poissons napoléons.
La (grande) vitre de l'aquarium du Dubaï Mall
L’après-midi nous sommes allés nous baigner au pied du Burj Al Arab (c’est plus sympa !). C’est une des grandes différences entre Dubaï et Doha : il est possible de trouver des plages publiques en pleine ville avec autorisation pour les femmes d’être en maillot de bain, alors qu’à Doha les seules accessibles dans la ville sont soit privées (hôtels de luxe) soit payantes et très chères (110QR=20€ juste pour avoir le droit d’y entrer).
Vue sympa pour se baigner, l'eau étant à environ 30°... (merci pour la pose, les copains)
Le soir, petit dîner au pied du Burj Khalifa pour assister au spectacle des jets d’eau, qui se déroule toutes les 1/2h en première partie de nuit. C’est assez impressionnant à voir, même si les transitions musicales sont à revoir, car il n’y a aucun lien entre les morceaux joués.
Spectacle de jets d'eau au pied du Burj Khalifa by night
Le lendemain, après une soirée dans un bar dubaïote, nous sommes partis tester l’attraction la plus originale de la ville : Ski Dubaï. C’est très impressionnant d’avoir 42° dehors, puis de passer à -4° d’un coup. Certes on nous fournit une combinaison et des gants, mais on a quand même un peu froid étant donné que l’on porte des habits légers en dessous.
A l’intérieur, on trouve un télésiège et un téléski ainsi que plusieurs pistes de luges et des sapins enneigés… Au niveau des pistes, les prospectus annoncent 1 de chaque couleur, mais en réalité il s’agit plus ou moins de la même descente avec quand même quelques variations de pentes. Mais la piste « noire » (voir photo EXPERTS ONLY) ressemblent plus à une bleue… On dira que cela limitera les risques de blessure : il serait dommage, quoiqu’original et inédit, de se casser le genou (petite dédicace à mes sœurs !) en faisant du ski au Moyen-Orient !
Vue des (de la?) piste(s) de Ski Dubaï - Courchevel n'a qu'à bien se tenir!
Nous en avons donc profité durant 2h, et la neige et de très bonne qualité. On se lasse quand même assez vite de la piste, puisqu’on la refait tout le temps, et une petite pause au restaurant d’altitude (oui, oui !) n’est pas de trop ! Ski Dubaï reste finalement comme étant une expérience à faire car elle est unique est très originale. Au moins lors de ma prochaine virée dans les montagnes françaises, je pourrais porter des gants Ski Dubaï !
Après ce léger « refroidissement », nous sommes partis nous promener dans la marina de Dubaï. Nous nous sommes arrêtés pour déjeuner et boire un verre dans un restaurant sur la plage de l’hôtel Hilton ! Puis il fut temps de retourner dans mon Boeing 777 pour rentrer à Doha.
Ces visites et les discussions que j’ai pu avoir avec des expatriés français de Dubaï m’ont permis de mieux cerner ce qui peut différencier ou rapprocher le Qatar des UAE. En effet, beaucoup de clichés circulent, en plaçant le Qatar comme étant très fermé, à la différence de Dubaï.
Finalement, ce sont des pays qui se ressemblent énormément. On parle toujours de Dubaï comme étant très ouverte sur l’alcool et la fête, mais les seules vraies différences sont qu’on peut en importer (un peu) aux UAE et qu’il y a légèrement plus de bars disponibles en ville. En revanche, pour en acquérir sur place, il faut tout comme au Qatar une licence spéciale, et très peu de boutiques en proposent.
En ce qui concerne les visas de travail, les contraintes sont identiques : sponsor nécessaire pour le permis de résidence, et obligation d’obtenir un exit visa de la part de son employeur dès qu’on veut quitter le pays.
En conclusion, il me semble important de faire changer les idées faisant de Dubaï une terre de totale liberté : certes l’occidentalisation y est plus avancée qu’au Qatar, mais la perte des traditions historiques sont à mes yeux un manque.
A bientôt pour un nouvel article ! Je ne sais pas encore quel sera le sujet ni le timing de publication, sachant que je pars (enfin !) en vacances dans 10 jours, à Singapour et en Malaisie…
Une petite photo très représentative du Middle-East!